- éosine
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• 1877; du gr. eôs « rougeur de l'aube » et -ine♦ Chim. Matière colorante rouge, obtenue en traitant la fluorescéine par le brome en présence d'alcool.éosinen. f. TECH Matière colorante rouge tirée de la fluorescéine, utilisée en histologie et en pharmacie.⇒ÉOSINE, subst. fém.Dérivé tétrabromé de la fluorescéine, de couleur rouge, utilisé comme colorant pour les aliments, les textiles, les produits cosmétiques et les préparations histologiques et bactériologiques et, en solution, comme désinfectant (d'apr. Méd. biol. t. 2 1971). Les rouges au plomb très ordinaires sont au minium de plomb, et la laque d'éosine est remplacée par une laque de ponceau (COFFIGNIER, Coul. et peint., 1924, p. 318). Si on a affaire à un eczéma infecté, (...) il faut essayer (...) les colorants (solution de Milian ou éosine à l'alcool à 2%) (QUILLET Méd. 1965, p. 304).Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. éosinate. ,,Dérivé métallique sur la fonction acide et la fonction phénol de l'éosine`` (DUVAL 1959). Éosinate d'azur de méthylène (HUSSON, GRAF, Biol. gén., 1965, p. 12).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1877 (LITTRÉ Suppl.). Empr. à l'all. Eosin (lat. sc. eosina; du gr.
« aurore »), terme dû au chimiste all., spécialiste en colorants H. Caro [1834-1910], cf. l'angl. eosin(e) attesté dep. 1866 ds NED.
éosine [eozin] n. f.ÉTYM. 1877; all. Eosin, du grec êôs « rougeur de l'aube », et suff. -ine.❖♦ Chim. Matière colorante rouge, obtenue en traitant la fluorescéine par le brome en présence de l'alcool. || L'éosine est utilisée dans la fabrication des encres rouges, des fards.❖DÉR. Éosinophile.
Encyclopédie Universelle. 2012.